La société civile de la ville de Beni au Nord de la province du Nord-Kivu débute ce lundi 15 Mai une série de journées villes mortes. Une manière pour cette structure citoyenne de hausser la voix pour décrier la montée de l’insécurité urbaine.
Cette première série cible la paralysie des activités 5 jours durant dans la ville.
« C’est une série de journées villes mortes et non des manifestations. Les habitants sont appelés à rester chez eux pendant 5 jours pour manifester leur indignation face à la dégradation de la situation sécuritaire. Chaque nuit en ville de Beni ne se passe sans qu’un cas de criminalité ne soit signalé. Des bandits munis d’armes blanches habillés en uniforme semblable à celle des agents de l’ordre opèrent librement dans la ville sans être inquiétés en exthorquant les biens de la population ; c’est inadmissible », lâche Maître Pépin Kavotha de la société civile.
Depuis quelques mois, la ville de Beni était confrontée aux attaques à la bombe piégée. Des mesures sont déjà renforcées pour mettre la population à l’abri mais ce dernier temps, c’est la criminalité urbaine qui bat son plein record.
Le Maire de Beni, le commissaire divisionnaire adjoint Narcisse Muteba Kashale s’appuie cependant à la bonne collaboration qu’il entretient avec la société civile pour qu’un dialogue soit vite initié pour des solutions idoines au problème d’insécurité.
Anicet Ndangala
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