Depuis l’après-midi de jeudi 20 octobre dernier, des tirs à armes lourdes et légères ont été entendus dans la région de Rangira en territoire de Rutshuru, un autre début des offensives de l’armée de la république Démocratique du Congo.
Des armes lourdes positionnées à des dizaines de kilomètres ont pilonné la zone conduisant à une débandade totale des éléments M23 qui visiblement s’y attendaient le moins.
Le porte-parole militaire dudit mouvement qui confirme des frappes sur leurs positions, dit prévenir les FARDC de leur « réponse farouche » en vue de défendre leurs positions. Le major Willy NGOMA dit réitérer l’intention de son mouvement celle de dialoguer avec le régime de Kinshasa.
« Les FARDC ont encore une fois attaqué nos positions, en coalition avec les rebelles Maimai, Nyatura, FDLR et les autres, et nous on continue à se défendre vaillamment et avec professionnalisme » a-t-il indiqué.
La société civile dans le territoire de Rutshuru dit être préoccupée de la montée des violences dans cette région, et appelle les autorités à en finir avec une fois pour toute. Pour cette structure, la voie de dialogue devrait être préconisée en vue d’épargner la population civile de la souffrance extrême que causent les affrontements.
« Nous condamnons avec dernière énergie ces agissements des rebelles du M23 qui, depuis hier ont commencé à exploser des bombes, actes qu’ils continuent jusqu’à ce vendredi et demandons une solution palliative et durable dans cette affaire » a indiqué Jean-Claude BAMBAZE président de la société civile dans le territoire de Rutshuru.
Pour rappel, ces opérations militaires sont lancées quelques jours après nomination à la tête des FARDC d’un nouveau chef d’Etat-major général, le lieutenant-général Christian TSHIWEWE SONGESHA en remplacement du général d’armée MBALA MUSENSE Célestin, ainsi qu’à la tête des opérations militaires dans différentes régions militaires.
JOVIAL ELIEZER
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