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Goma : Le préservatif féminin, ce n’est pas gagné !

Photo d’illustration du préservatif féminin tiers

A Goma, le nombre des jeunes filles qui ignorent l’existence du préservatif féminin
(FEMIDOM) est loin d’être négligeable. A ceci s’ajoute le fait que le rare des filles et
femmes qui l’on déjà utilisées n’en ont pas gardés un bon souvenir. Angélique
Wamahoro une jeune fille mère de Goma nous a partagé son expérience avec les
fémidoms à volonté.

A 21 ans, Angélique est déjà mère d’une jolie fillette de 5 ans, fruit de son adolescence
qu’elle nous présente comme la période la plus troublée de sa vie. Angélique ignorait
complètement l’existence du préservatif comme moyen de prévention d’une grossesse
prématurée quant elle est tombée enceinte à 16 ans. Mais aujourd’hui elle affirme avoir eu à
utiliser tout les moyens qui existent pour éviter non seulement une grossesse non désirée mais
aussi des infections sexuellement transmissibles. Le préservatif féminin est son tout récent
outil de prévention, bien qu’elle ne soit pas prête à réaliser celui-ci.

Cela fait deux ans qu’il sort avec un jeune homme qui l’aime passionnément selon ses propres
termes. En matière de Sex, son homme semble être d’accord avec elle sur tous les plans, et
surtout sur l’utilisation du préservatif quel que soit son genre lors des rapports sexuels.

« Le fémidom n’est pas assez sécurisant… »  

C’est à la faculté qu’Angélique avait été sensibilisée par une ONG sur l’existence et
l’utilisation du préservatif féminin. Cette ONG aurait distribuée des FEMIDOM à une
centaine d’étudiantes précisément trois par chacun, tout en les expliquant le mode d’emploie.
Et le weekend de la même semaine, Angélique se retrouve sous les draps de son amant qui
venait d’épuiser le stock de ses préservatifs masculins. Nus et excités par les préliminaires nos
deux jeunes amants n’avaient plus d’autre recours a part les FEMIDOMS qu’Angélique avait
pris le soin d’emmener avec elle dans son sac « au cas où ».C’était la toute première et la
dernière fois qu’elle en utilise .Nous confie-t-elle.

« D’abord, il m’a fallut tenir le bout de mon préservatif autour de mon sexe lors de la
pénétration, pour éviter que la pression du pénis de mon conjoint ne puisse l’enfoncer au font
de mon vagin. En plus je me suis sentie étouffée du début à la fin du rapport sexuel. Bref le
femidom n’est pas assez sécurisant, je trouve…
 »Témoignage d’Angélique qui a ajouter que
cette expérience était la première et la derrière selon qu’ils se sont convenu après l’acte avec
son amant qui l’a fait par curiosité masculine.

Mis a part le fait qu’Angélique craignait une pénétration du préservatif à l’intérieur de son
vagin, elle n’a pas aussi préférer le fait que le FEMIDOM soit trop lubrifié, selon elle, ceci
produisait un bruit gênant au rythme du frottement du pénis de son amant.

« Les femmes Congolaises ignorent leurs Anatomie… »

Le fait que les préservatif féminins ne connaissent pas de succès à Goma, préoccupe plus
d’une personne. Nous sommes partis dans un centre de santé de la ville spécialisée dans la
vulgarisation des moyens de prévention contre le VIH/SIDA et la promotion de la
planification familiale. Au centre de santé MURARA, cette question a été très bien accueillie
par les médecins et conseillères en la matière.

Madame MASIKA Prospérine Conseilleur principale au Département C.D.V.A (Conseil
Dépistage Volontaire et Anonyme) qui se charge entre autre du programme de distribution des
FEMIDOMS pense que cette échec est fruit de l’ignorance des femmes Congolaises. « Un
Condom féminin ne peu aller nulle part à l’intérieur du vagin, il n’a pas cette espace là… Les
femmes ignorent pour la plupart leur anatomie c’est tout 
»

Dans ce centre, le nombre de femmes qui viennent récupérer les préservatifs féminins
diminue du jour le jour. Selon Madame MASIKA. Mais aussi il ait de ces jeunes filles qui
viennent prendre ces condom afin d’en uliliser le lubrifiant comme produit de soin de visage.
Cette liquide aide parait-il à sécher les boutons et autre graisses du visage. Révèle la
conseillère.
Préférences et Aspects Culturelles

La grande partie des filles que nous avons interrogées à ce sujet, ne veulent pas trop s’y
attarder. Elles répondent tout simplement : « Le préservatif masculin est plus mieux. Fin de
citation. »Alors que la plus part d’entre-elles affirment ne jamais essayer le Condom féminin.
Dans la culture Africaine en générale, l’acte sexuel est de l’apanage de l’homme. C’est donc
lui qui doit porter le préservatif et la femme ne fera que subir l’action de son conjoint. Point
de vue d’une sage femme que nous avons trouvé au bureau de Madame KAVIRA qui suivait
attentivement notre entretien.

Et à Madame KAVIRA d’ajouter que jusqu’ici un jeune amant qui retrouve sa conjointe avec
des condoms féminins ou masculins sans en connaitre l’origine, qualifie cette dernière de fille
légère. Ceci est un autre frein à l’utilisation effective des Condoms féminins.

Thierry KAYANDI


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