
Une femme,3 hommes tués, plusieurs blessés et paralysie des activités, c’est le bilan provisoire des échauffourées observées, ce lundi 22 octobre 2018,dans le territoire de Nyiragongo,plus précisément à Buhene,dans une contrée communément appelée « version 2020 ».
Il sied de signaler que plus 80 familles ont été déguerpies de force le matin de ce lundi 22 octobre par la police,dans cette partie du Nord-Kivu, près de la ville de Goma.
À en croire une femme chassée de sa maison, il s’agissait d’une surprise, car selon elle,les membres de sa famille avaient un délai de 4 mois,en vue de quitter le lieu,soit acheter de nouveau la même parcelles.
« Il y a de cela deux mois, un certain Kiboko se proclamant propriétaire de nos parcelles, nous avait clairement dit qu’il nous accorde 4 mois pour déménager,mais aujourd’hui, nous sommes surpris»,s’est-elle exclamée.
Notons également que c’est depuis l’avant-midi de ce lundi que les activités ont tourné au ralenti suite à ce déguerpissement forcé.Les jeunes de cette entité exprimaient leur ras-le-bol en brûlant des pneus sur les artères principales et y plaçaient des barricades. Cette journée très surchauffée a perturbé la circulation des véhicules au Nord de Goma.Il en est de même pour les élèves qui ont été renvoyés à leurs maisons.Pareillement pour les commerçants au marché central de Virunga.
En réaction, la police a dispersé les manifestants en tirant des balles réelles causant ainsi la mort d’un jeune homme à Virunga;un motard et une maman ont trouvé aussi la mort à Buhene, à la dernière minute un autre homme vient de rendre l’âme à l’hôpital général de Virunga après avoir reçu une balle.
Il faut noter qu’au moment de la rédaction, les activités restaient paralysées au Nord de la ville, la police a tenté de normaliser la situation, mais sans succès.
Valéry Mukosasenge
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