Les membres de l’exécutif, le législatif ainsi ceux du comité provincial de sécurité du Nord Kivu ont été dans une séance de travail ce vendredi dans la salle des réunions de la BEDGL à Goma. Au menu de ces assises, la situation sécuritaire, l’administration de la justice et la hausse des frais scolaires. A l’issu de la rencontre, le Gouverneur Julien Paluku a affirmé que les FARDC béneficient déjà de l’appui de nouvelles unités en vue d’en découdre avec tous les groupes armés.
« Nous avons salué les efforts de nos forces armées surtout avec le déploiement actuel du commandement suprême de nouvelles forces qui sont arrivées à Rutshuru et à Beni pour appuyer nos éléments à devoir mettre un terme à ce qui se passe dans la province. C’est donc des unités supplémentaires qui sont arrivées dont espérons-le, vont appuyer la capacité actuelle de mettre un terme à ceux qui nous tracassent ici » se félicite l’Autorité provinciale.
Pour Julien Paluku, les différentes tracasseries qu’il y a aussi bien au niveau des barrières et un peu partout qui s’ajoutent à l’insécurité généralisée ont été passées en revue. Et là l’auditorat a été chargé pour remettre de l’ordre en arrêtant tous ceux qui ne sont pas commis à ces différents postes.
Au niveau de la justice, les participants à la réunion ont échangé au tour de ce qui est décrié par la population notamment les comportements de certains commis à la justice qui ne doivent pas ternir l’image de l’ensemble de l’appareil. « Les responsables des juridictions ont été chargés de remettre également de l’ordre pour que deux ou trois personnes qui s’écartent de la déontologie ne puissent pas faire en sorte que la population puisse jeter de l’anathème sur l’ensemble du corps » exhorte Julien Paluku.
Revenant sur la hausse des frais scolaires décriée par la société civile du Nord Kivu, Julien Paluku a affirmé que cela ne vient pas de lui mais plutôt du ministère national de l’éducation. Il affirme que si il y a des revendications à faire à propos de ces frais, il faudrait qu’elles soient portées par toutes les voix au niveau national pour que différentes délégations aillent voir le ministre pour lui parler de différents remords que cela crée pour que le ministre voie s’il peut ou pas revenir sur sa décision. « Parce qu’on peut bel et bien solliciter que le Gouverneur puisse retirer cet arrêté, il va le retirer à Goma mais la note circulaire ne vaut pas pour la ville de Goma. La note circulaire vaut pour les 26 provinces de la RDC. Nous sommes conscients nous tous que il peut y avoir des problèmes au niveau de la note circulaire mais nous sommes aussi conscients que si il faut un plaidoyer, le plaidoyer doit être fait au niveau où la décision a été prise » conseille le Gouverneur du Nord Kivu.
Jonathan Kombi
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