Paix en RDC : Entre l’espoir David Gressly et l’exigence d’un retrait rwandais immédiat

Dans un climat de tensions persistantes qui fragilise l’Est de la République Démocratique du Congo, la voix de la société civile s’élève avec force pour baliser le chemin vers une stabilité durable. Le Comité de Crise pour la Paix et la Sécurité (CCPS-RDC), plateforme regroupant 235 organisations, a officiellement salué ce lundi 22 décembre l’adoption à l’unanimité de la Résolution 2808 par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Cet acte international, qui proroge le mandat de la MONUSCO jusqu’au 20 décembre 2026, place la protection des civils, le désarmement et la stabilisation au cœur des priorités immédiates.

Pour les forces vives du pays, ce renouvellement de confiance de la communauté internationale doit impérativement s’accompagner d’actes concrets sur le terrain, notamment par le retrait total, vérifiable et sans condition des forces armées rwandaises du territoire congolais. Le CCPS-RDC insiste sur le fait que le respect du droit international et de la souveraineté nationale demeure la condition sine qua non pour que les accords diplomatiques, dont ceux de Washington, produisent des effets tangibles pour les populations meurtries.

​Parallèlement à ces exigences de sécurité, la société civile congolaise accueille avec optimisme la nomination de M. David Gressly en tant que Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la MONUSCO. Soulignant sa connaissance approfondie des enjeux complexes de la Région des Grands Lacs, le coordonnateur national, Me Patient Bashombe Matabishi, a exprimé la pleine disponibilité des organisations citoyennes à collaborer étroitement avec le nouveau chef de la mission onusienne.

Ce soutien affiché vise à instaurer un dialogue constructif entre les Nations Unies, les autorités congolaises et les partenaires internationaux pour bâtir une paix qui ne soit plus seulement un horizon lointain, mais une réalité juste et respectueuse de l’intégrité de la RDC. Depuis Kinshasa, le message est clair : la réussite de cette nouvelle phase de transition repose sur une coopération franche et une fermeté absolue face aux agressions extérieures.

Par Valéry Mukosasenge | Groupe de Presse la République