Les activités socio-économiques ont été largement paralysées dans la ville de Goma, l’avant-midi de ce lundi 22, à la suite d’une marche pacifique organisée par plusieurs structures de jeunes et de la société civile locales.
Plusieurs centaines d’habitants, majoritairement des jeunes, ont été visibles dans les grandes artères de la ville. Le cortège est parti du Stade de l’Unité, a traversé successivement les ronds-points Signers, Chukudu et BDGL, avant de chuter à la base de la MONUSCO située au centre-ville, près de l’hôtel Serena.
Cette mobilisation citoyenne visait à interpeller la communauté internationale, à travers la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), sur la dégradation persistante de la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
S’exprimant au nom des manifestants, Benin Butatunda, premier vice-président de la jeunesse de Goma, a indiqué que l’objectif principal de cette marche est d’exiger une implication plus sérieuse de la communauté internationale pour mettre fin à la guerre. Il a notamment plaidé pour l’organisation d’un dialogue inclusif, réunissant toutes les parties prenantes au conflit.
« Même après les initiatives de Washington et alors que les discussions de Doha sont en cours, les armes continuent de se faire entendre sur le terrain », a-t-il déclaré.
Selon lui, la population de l’Est de la RDC aspire avant tout à la paix, quelle qu’en soit l’origine. « Que la paix vienne du gouvernement ou de l’AFC-M23, l’essentiel pour la population, qui reste la principale victime de cette guerre, est que les violences cessent », a-t-il ajouté.
La marche s’est déroulée sans incident majeur, sous l’encadrement des forces de l’ordre, et les organisateurs ont réaffirmé leur engagement à privilégier des actions pacifiques pour faire entendre les revendications de la population
Marasi Bénédicte Zoé
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